Je suis le conseil d'Art.iculer et je reposte cette chanson, car elle le vaut bien, surtout le refrain "Oh mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour...". Des paroles que seul Brel peut écrire!
Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête
{Refrain:}
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
{Refrain}
Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre
{Refrain}
Oh, mon amour...
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime.
Tuesday, December 16, 2008
Thursday, July 17, 2008
Georges Brassens : La Non Demande En Mariage (1966)
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
(Refrain)
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
(Refrain)
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
(Refrain)
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
(Refrain)
De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
(Refrain)
Jacques Brel : Le Plat Pays (1962)
Clin d'œil a Khalil et son blog Boukornine et a tout ceux qui aiment la Belgique et spécialement la région ouest de la Flandre, terre natale de Jacques Brel a l'origine cette belle chanson.
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est écoutez-le tenir
Le plat pays qui est le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est le mien
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien
Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur à marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est écoutez-le tenir
Le plat pays qui est le mien
Avec des cathédrales pour uniques montagnes
Et de noirs clochers comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre décrochent les nuages
Avec le fil des jours pour unique voyage
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Le plat pays qui est le mien
Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien
Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.
Wednesday, July 2, 2008
Charles Aznavour : Sur Ma Vie (1955)
Sur ma vie je t'ai juré un jour
De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
Et le même mot
Devait très bientôt
Nous unir devant Dieu et les hommes
Sur ma vie je t'ai fait le serment
Que ce lien tiendrait jusqu'à la fin des temps
Ainsi nous vivions
Ivres de passion
Et mon cœur voulait t'offrir mon nom
Près des orgues qui chantaient
Face à Dieu qui priait
Heureux je t'attendais
Mais les orgues se sont tues
Et Dieu a disparu
Car tu n'es pas venue
Su ma vie j'ai juré que mon cœur
Ne battrait jamais pour aucun autre cœur
Et tout est perdu
Car il ne bat plus
Mais il pleure mon amour déçu
Sur ma vie je t'ai juré un jour
De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours
Et même à présent
Je tiendrai serment
Malgré tout le mal que tu m'as fait
Sur ma vie
Chérie
Je t'attendrai
Georges Brassens : L'Orage (1960)
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terr'
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerr' de Brest, avec des cris d'putois
Allumait ses feux d'artifice
Bondissant de sa couche en costume de nuit
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices
" Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié
Mon époux vient d'partir faire son dur métier
Pauvre malheureux mercenaire
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'un' maison de paratonnerres "
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Et puis l'amour a fait le reste
Toi qui sèmes des paratonnerr's à foison
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison
Erreur on ne peut plus funeste
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
Et recouvré tout son courage
Rentra dans ses foyers fair' sécher son mari
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempérie
Rendez-vous au prochain orage
A partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux
A regarder passer les nues
A guetter les stratus, à lorgner les nimbus
A faire les yeux doux aux moindres cumulus
Mais elle n'est pas revenue
Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était dev'nu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbécil's où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fass' que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a t'nu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mill' de mon cœur a laissé le dessin
D'un' petit' fleur qui lui ressemble
Tuesday, June 24, 2008
Paul McCartney, Elton John, Sting & Eric Clapton : Hey Jude
Hey Jude don't make it bad
Take a sad song and make it better
Remember to let her into your heart
Then you can start to make it better
Hey Jude don't be afraid
You were made to go out and get her
The minute you let her under your skin
Then you begin to make it better
And any time you feel the pain, Hey Jude, refrain
Don't carry the world upon your shoulders
For well you know that it's a fool who plays it cool
By making his world a little colder
Na na na na na
na na na na
Hey Jude don't let me down
You have found her now go and get her
Remember to let her into your heart
Then you can start to make it better
So let it out and let it in
Hey Jude begin
You're waiting for someone to perform with
And don't you know that it's just you
Hey Jude you'll do
The movement you need is on your shoulder
Na na na na na
na na na na Yeah
Hey Jude don't make it bad
Take a sad song and make it better
Remember to let her under your skin
Then you'll begin to make it better
Better, better, better, better, better, Yeah,Yeah,Yeah
Na Na Na Na Na Na Na
Na Na Na Na, Hey Jude!
John Lennon : Woman (191)
Woman I can hardly express,
My mixed emotion at my thoughtlessness,
After all I'm forever in your debt,
And woman I will try express,
My inner feelings and thankfullness,
For showing me the meaning of succsess,
oooh well, well,
oooh well, well,
Woman I know you understand
The little child inside the man,
Please remember my life is in your hands,
And woman hold me close to your heart,
However, distant don't keep us apart,
After all it is written in the stars,
oooh well, well,
oooh well, well,
Woman please let me explain,
I never mean(t) to cause you sorrow or pain,
So let me tell you again and again and again,
I love you (yeah, yeah) now and forever,
I love you (yeah, yeah) now and forever,
I love you (yeah, yeah) now and forever,
I love you (yeah, yeah)...
Tina Turner : What's Love got to do with it? (1984)
You must understand though the touch of your hand
Makes my pulse react
That it's only the thrill of boy meeting girl
Opposittes attract
It's physical
Only logical
You must try to ignore that it means more than that
What's love got to do, got to do with it
What's love but a second hand emotion
What's love got to do, got to do with it
Who needs a heart when a heart can be broken
It may seem to you that I'm acting confused
When you're close to me
If a tend to look dazed I've read it someplace
I've got cause to be
There's a name for it
There's a phrase that fits
But whatever the reason you do it for me
What's love got to do, got to do with it
What's love but a second hand emotion
What's love got to do, got to do with it
Who needs a heart when a heart can be broken
I've been taking on a new direction
But I have to say
I've been thinking about my own protection
It scares me to feel this way
What's love got to do, got to do with it
What's love but a sweet old fashioned notion
What's love got to do, got to do with it
Who needs a heart when a heart can be broken
Monday, June 23, 2008
Simon & garfunkel : The Boxer (1969)
I am just a poor boy and my story's seldom told
I've squandered my resistance for a pocketful of mumbles,
Such are promises
All lies and jest, still the man hears what he wants to hear
And disregards the rest, hmmmm
When I left my home and my family, I was no more than a boy
In the company of strangers
In the quiet of the railway station, runnin' scared
Laying low, seeking out the poorer quarters, where the ragged people go
Looking for the places only they would know
Li la li
Li la li li li li li
Li la li
li la li li li li li
la la la li li
Asking only workman's wages, I come lookin' for a job, but I get no offers
Just a come on from the whores on 7th avenue
I do declare, there were times when I was so lonesome
I took some comfort there
Li la li...
Now the years are rolling by me, they are rocking evenly
I am older than I once was, and younger than I'll be
That's not unusual.
It isn't strange after changes upon changes we are more or less the same
After changes, we are more or less the same
Li la li...
And I'm laying out my winter clothes, wishing I was gone, goin' home
Where the New York City winters aren't bleedin' me, leadin' me, goin' home
In the clearing stands a boxer, and a fighter by his trade
And he carries the reminders of every glove that laid him down or cut him
'Til he cried out in his anger and his shame
I am leaving, I am leaving, but the fighter still remains
Yes he still remains
Li la li...
Simon & garfunkel : The Dangling Conversation (1966)
It's a still life water color,
Of a now late afternoon,
As the sun shines through
the curtained lace
And shadows wash the room.
And we sit and drink our coffee
Couched in our indifference,
Like shells upon the shore
You can hear the ocean roar
In the dangling conversation
And the superficial sighs,
The borders of our lives.
And you read your Emily Dickinson,
And I my Robert Frost,
And we note our place with bookmarkers
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That measure what we've lost.
Like a poem poorly written
We are verses out of rhythm,
Couplets out of rhyme,
In syncopated time
Lost in the dangling conversation
And the superficial sighs,
Are the borders of our lives.
Yes, we speak of things that matter,
With words that must be said,
"Can analysis be worthwhile?"
"Is the theater really dead?"
And how the room is softly faded
And I only kiss your shadow,
I cannot feel your hand,
You're a stranger now unto me
Lost in the dangling conversation.
And the superficial sighs,
In the borders of our lives.
Georges Brassens : Les Passantes
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
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Jacques Brel : Sans Exigences (1977)
Je n'étais plus que son amant
Je vivais bien de temps en temps
Mais peu à peu de moins en moins
Je blasphémais ma dernière chance
Au fil de son indifférence
J'en voulais faire mon seul témoin
Mais j'ai dû manquer d'impudence
Car me voyant sans exigences
Elle me croyait sans besoins
Je protégeais ses moindres pas
Je passais mais ne pesais pas
Je me trouvais bien de la chance
A vivre à deux ma solitude
Puis je devins son habitude
Je devins celui qui revient
Lorsqu'elle revenait de partance
Et me voyant sans exigences
Elle me croyait sans besoins
L'eau chaude n'a jamais mordu
Mais on ne peut que s'y baigner
Et elle ne peut de plus en plus
Que refroidir et reprocher
Qu'on ne soit pas assez au soleil
L'eau chaude à l'eau chaude est pareille
Elle confond faiblesse et patience
Et me voyant sans exigences
Elle me voulait sans merveilles
De mal à seul, j'eus mal à deux
J'en suis venu à prier Dieu
Mais on sait bien qu'il est trop vieux
Et qu'il n'est plus maître de rien
Il eût fallu que j'arrogance
Alors que tremblant d'indulgence
Mon coeur n'osât lever la main
Et me voyant sans exigences
Elle me croyait sans besoins
Elle est partie comme s'en vont
Ces oiseaux-là dont on découvre
Après avoir aimé leurs bonds
Que le jour où leurs ailes s'ouvrent
Ils s'ennuyaient entre nos mains
Elle est partie comme en vacances
Depuis le ciel est un peu lourd
Et je me meurs d'indifférence
Et elle croit se couvrir d'amour.
Thursday, June 19, 2008
Charles Aznavour : Mes Emmerdes
J'ai travaillé
Des années
Sans répit
Jour et nuit
Pour réussir
Pour gravir
Les sommets
En oubliant
Souvent dans
Ma course contre le temps
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
A corps perdu
J'ai couru
Assoiffé
Obstiné
Vers l'horizon
L'illusion
Vers l'abstrait
En sacrifiant
C'est navrant
Je m'en accuse à présent
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Mes amis c'était tout en partage
Mes amours faisaient très bien l'amour
Mes emmerdes étaient ceux de notre âge
Où l'argent c'est dommage
Eperonnait nos jours
Pour être fier
Je suis fier
Entre nous
Je l'avoue
J'ai fait ma vie
Mais il y a un mais
Je donnerais
Ce que j'ai
Pour retrouver, je l'admets
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Mes relations - Ah! mes relations
Sont - Vraiment sont
Haut placées - Très haut placées
Décorées - Très décorées
Influents - Très influents
Bedonnants - Très bedonnants
Des gens bien - Très très bien
Ils sont sérieux - Trop sérieux
Mais près d'eux - Tout près d'eux
J'ai toujours le regret de
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Mes amis étaient plein d'insouciance
Mes amours avaient le corps brûlant
Mes emmerdes aujourd'hui quand j'y pense
Avaient peu d'importance
Et c'était le bon temps
Les canulars
Les pétards
Les folies
Les orgies
Le jour du bac
Le cognac
Les refrains
Tout ce qui fait
Je le sais
Que je n'oublierai jamais
Mes amis, mes amours, mes emmerdes
Georges Brassens : Le temps ne fait rien à l'affaire :)
Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeun's cons
Qui n'le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un type qui balance entre deux âges
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Saturday, June 14, 2008
Duran Duran : Wild Boys (1984)
The wild boys are calling
On their way back from the fire
In august moon's surrender to
A dust cloud on the rise
Wild boys fallen far from glory
Reckless and so hungered
On the razors edge you trail
Because there's murder by the roadside
In a sore afraid new world
They tried to break us,
Looks like they'll try again
Wild boys never lose it
Wild boys never chose this way
Wild boys never close your eyes
Wild boys always shine
You got sirens for a welcome
There's bloodstain for your pain
And your telephone been ringing while
You're dancing in the rain
Wild boys wonder where is glory
Where is all you angels
Now the figureheads have fell
And lovers war with arrows over
Secrets they could tell
They tried to tame you
Looks like they'll try again
Wild boys never lose it
Wild boys never chose this way
Wild boys never close your eyes
Wild boys always shine
Thursday, June 12, 2008
Sting : If You Love Somebody, Set Them Free (1985)
If you need somebody, call my name
If you want someone, you can do the same
If you want to keep something precious
You got to lock it up and throw away the key
If you want to hold onto your possession
Don't even think about me
If you love somebody, set them free
If it's a mirror you want, just look into my eyes
Or a whipping boy, someone to despise
Or a prisoner in the dark
Tied up in chains you just can't see
Or a beast in a gilded cage
That's all some people ever want to be
If you love somebody, set them free
You can't control an independent heart
Can't tear the one you love apart
Forever conditioned to believe that we can't live
We can't live here and be happy with less
So many riches, so many souls
Everything we see we want to possess
If you need somebody, call my name
If you want someone, you can do the same
If you want to keep something precious
You got to lock it up and throw away the key
If you want to hold onto your possession
Don't even think about me
If you love somebody, set them free
Culture Club : Karma Chameleon (1984)
There's a loving in your eyes all the way.
If I listened to your lies would you say
I'm a man (a man) without conviction,
I'm a man (a man) who doesn't know
How to sell (to sell) a contradiction.
You come and go, you come and go.
Karma karma karma karma karma chameleon,
You come and go, you come and go.
Loving would be easy if your colors were like my dreams,
Red gold and green, red gold and green.
Didn't hear your wicked words every day
And you used to be so sweet, I heard you say
That my love (my love) was an addiction.
When we cling (we cling) our love is strong.
When you go (you go) you're gone forever.
You string along, you string along.
Karma karma karma karma karma chameleon,
You come and go, you come and go.
Loving would be easy if your colors were like my dreams,
Red gold and green, red gold and green.
Every day is like survival (sur-vi-val),
You're my lover (you're my lover), not my rival.
Every day is like survival (sur-vi-val),
You're my lover (you're my lover), not my rival.
I'm a man (a man) without conviction,
I'm a man (a man) who doesn't know
How to sell (to sell) a contradiction.
You come and go, you come and go.
Karma karma karma karma karma chameleon,
You come and go, you come and go.
Loving would be easy if your colors were like my dreams,
Red gold and green, red gold and green.
Karma karma karma karma karma chameleon,
You come and go, you come and go.
Loving would be easy if your colors were like my dreams,
Red gold and green, red gold and green.
Karma karma karma karma karma chameleon,
You come and go, you come and go.
Loving would be easy if your colors were like my dreams,
Red gold and green, red gold and green.
Saturday, June 7, 2008
Bob Marley : GET UP.. STAND UP FOR YOUR RIGHTS!!!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: don't give up the fight!
Preacherman, don't tell me,
Heaven is under the earth.
I know you don't know
What life is really worth.
It's not all that glitters is gold;
'Alf the story has never been told:
So now you see the light, eh!
Stand up for your rights. Come on!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: don't give up the fight!
Get up, stand up: stand up for your rights!
Get up, stand up: don't give up the fight!
Most people think,
Great God will come from the skies,
Take away everything
And make everybody feel high.
But if you know what life is worth,
You will look for yours on earth:
And now you see the light,
You stand up for your rights. Jah!
Get up, stand up! (Jah, Jah!)
Stand up for your rights! (Oh-hoo!)
Get up, stand up! (Get up, stand up!)
Don't give up the fight! (Life is your right!)
Get up, stand up! (So we can't give up the fight!)
Stand up for your rights! (Lord, Lord!)
Get up, stand up! (Keep on struggling on!)
Don't give up the fight! (Yeah!)
We sick an' tired of-a your ism-skism game -
Dyin' 'n' goin' to heaven in-a Jesus' name, Lord.
We know when we understand:
Almighty God is a living man.
You can fool some people sometimes,
But you can't fool all the people all the time.
So now we see the light (What you gonna do?),
We gonna stand up for our rights! (Yeah, yeah, yeah!)
So you better:
Get up, stand up! (In the morning! Git it up!)
Stand up for your rights! (Stand up for our rights!)
Get up, stand up!
Don't give up the fight! (Don't give it up, don't give it up!)
Get up, stand up! (Get up, stand up!)
Stand up for your rights! (Get up, stand up!)
Get up, stand up! ( ... )
Don't give up the fight! (Get up, stand up!)
Get up, stand up! ( ... )
Stand up for your rights!
Get up, stand up!
Don't give up the fight!
Wednesday, June 4, 2008
Phil Collins : Against All Odds (1984)
How can i just let you walk away, just let you leave without a trace
When i stand here taking every breath with you, ooh
You're the only one who really knew me at all
How can you just walk away from me,
When all i can do is watch you leave
Cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears
You're the only one who really knew me at all
So take a look at me now, oh there's just an empty space
And there's nothing left here to remind me,
Just the memory of your face
Ooh take a look at me now, well there's just an empty space
And you coming back to me is against all odds and that's what i've got to face
I wish i could just make you turn around,
Turn around and see me cry
There's so much i need to say to you,
So many reasons why
You're the only one who really knew me at all
So take a look at me now, well there's just an empty space
And there's nothing left here to remind me, just the memory of your face
Now take a look at me now, cos there's just an empty space
But to wait for you, is all i can do and that's what i've got to face
Take a good look at me now, cos i'll still be standing here
And you coming back to me is against all odds
It's the chance i've gotta take
Take a look at me now
Genesis : Invisible Touch (1986)
Well I've been waiting, waiting here so long
But thinking nothing, nothing could go wrong, ooh now I know
She has a built in ability
To take everything she sees
And now it seems I'm falling, falling for her.
She seems to have an invisible touch yeah
She reaches in, and grabs right hold of your heart
She seems to have an invisible touch yeah
It takes control and slowly tears you apart.
Well I don't really know her, I only know her name
But she crawls under your skin, you're never quite the same,
and now I know
She's got something you just can't trust
It's something mysterious
And now it seems I'm falling, falling for her.
She seems to have an invisible touch yeah
She reaches in, and grabs right hold of your heart
She seems to have an invisible touch yeah
It takes control and slowly tears you apart.
She don't like losing, to her it's still a game
And though she will mess up your life,
You'll want her just the same, and now I know
She has a built in ability
To take everything she sees
And now it seems I've fallen, fallen for her.
She seems to have an invisible touch yeah
She reaches in, and grabs right hold of your heart
She seems to have an invisible touch yeah
It takes control and slowly tears you apart.
She seems to have an invible touch yeah (OOOH!!)
She seems to have an invisible touch yeah
invisible touch...
She seems to have an invisible touch...
YES : Owner Of A Lonely Heart (1983)
Move yourself
You always live your life
Never thinking of the future
Prove yourself
You are the move you make
Take your chances win or loser
See yourself
You are the steps you take
You and you - and that's the only way
Shake - shake yourself
You're every move you make
So the story goes
Owner of a lonely heart
Owner of a lonely heart
Much better than - a
Owner of a broken heart
Owner of a lonely heart
Say - you don't want to chance it
You've been hurt so before
Watch it now
The eagle in the sky
How he dancin' one and only
You - lose yourself
No not for pity's sake
There's no real reason to be lonely
Be yourself
Give your free will a chance
You've got to want to succeed
Owner of a lonely heart
Owner of a lonely heart
Much better than - a
Owner of a broken heart
Owner of a lonely heart
Owner of a lonely heart
After my own decision
They confused me so (Owner of a lonely heart)
My love said never question your will at all
In the end you've got to go
Look before you leap (Owner of a lonely heart)
And don't you hesitate at all - no no
Owner of a lonely heart
Owner of a lonely heart
Much better than - a
Owner of a broken heart
Owner of a lonely heart
(repeat)
Owner of a lonely heart
Sooner or later each conclusion
Will decide the lonely heart (Owner of a lonely heart)
It will excite it will delight
It will give a better start (Owner of a lonely heart)
Don't deceive your free will at all
Don't deceive your free will at all (Owner of a lonely heart)
Don't deceive your free will at all
Just receive it
Tuesday, June 3, 2008
David Bowie : Let's Dance (1983)
Let's dance put on your red shoes and dance the blues
Let's dance to the song
they're playin' on the radio
Let's sway
while color lights up your face
Let's sway
sway through the crowd to an empty space
If you say run, I'll run with you
If you say hide, we'll hide
Because my love for you
Would break my heart in two
If you should fall
Into my arms
And tremble like a flower
Let's dance for fear
your grace should fall
Let's dance for fear tonight is all
Let's sway you could look into my eyes
Let's sway under the moonlight,
this serious moonlight
If you say run, I'll run with you
If you say hide, we'll hide
Because my love for you
Would break my heart in two
If you should fall
Into my arms
And tremble like a flower
Let's dance put on your red shoes
and dance the blues
Let's dance to the song
they're playin' on the radio
Let's sway you could look into my eyes
Let's sway under the moonlight,
this serious moonlight
Bananarama : Cruel Summer (1983)
Hot summer streets
And the pavements are burning
I sit around
Trying to smile but
The air is so heavy and dry
Strange voices are saying
(What did they say)
Things I can't understand
It's too close for comfort
This heat has got
Right out of hand
It's a cruel, (cruel,) cruel summer
Leaving me here on my own
It's a cruel, (it's a cruel,) cruel summer
Now you're gone
The city is crowded
My friends are away
And I'm on my own
It's too hot to handle
So I got to get up and go
It's a cruel, (cruel), cruel summer
Leaving me here on my own
It's a cruel, (it's a cruel,) cruel summer
Now you're gone
Gonna feel only it was
It's a cruel, (cruel), cruel summer
(Leaving me) leaving me here on my own
It's a cruel, (it's a cruel,) cruel summer
Now you're gone
It's a cruel, cruel summer
Leaving me here on my own
It's a cruel, cruel summer
Now you're gone
Gonna feel only it was
It's a cruel, (cruel), cruel summer
(Leaving me) leaving me here on my own
It's a cruel, (it's a cruel,) cruel summer
Now you're gone
Gonna feel only it was
It's a cruel, (cruel), cruel summer
(Leaving me) leaving me here on my own
It's a cruel, (it's a cruel,) cruel summer
Now...
Sunday, June 1, 2008
Cyndi Lauper : Time After Time
Lying in my bed I hear the clock tick,
And think of you
Caught up in circles
Confusion is nothing new
Flashback, warm nights
Almost left behind
Suitcase of memories,
Time after..
Sometimes you picture me
I'm walking too far ahead
You're calling to me, I can't hear
What you've said
Then you say..go slow
I fall behind..
The second hand unwinds
If you're lost you can look..and you will find me
Time after time
If you fall I will catch you..I'll be waiting
Time after time
After my picture fades and darkness has
Turned to gray
Watching through windows..you're wondering
If I'm OK
Secrets stolen from deep inside
The drum beats out of time..
If you're lost you can look..and you will find me
Time after time
If you fall I will catch you..I'll be waiting
Time after time
You said go slow..
I fall behind
The second hand unwinds..
If you're lost you can look..and you will find me
Time after time
If you fall I will catch you..I'll be waiting
Time after time
Time after time
Time after time
Time after time
Time after time
Bob Dylan : Gates Of Eden (1965)
Of war and peace the truth just twists
Its curfew gull just glides
Upon four-legged forest clouds
The cowboy angel rides
With his candle lit into the sun
Though its glow is waxed in black
All except when 'neath the trees of Eden.
The lamppost stands with folded arms
Its iron claws attached
To curbs 'neath holes where babies wail
Though it shadows metal badge
All and all can only fall
With a crashing but meaningless blow
No sound ever comes from the Gates of Eden.
The savage soldiers sticks his head in sand
And then complains
Unto the shoeless hunter who's gone deaf
But still remains
Upon the beach where hound dogs bay
At ships with tatooed sails
Heading for the Gates of Eden.
With a time-rusted compass blade
Alladin and his lamp
Sits with Utopian hermit monks
Side saddle on the Golden Calf
And on their promises of paradise
You will not hear a laugh
All except inside the Gates of Eden.
Relationships of ownership
They whisper in the wings
To those condemned to act accordingly
And wait for succeeding kings
And I will try to harmonize with songs
The lonesome sparrow sings
There are no kings inside the Gates of Eden.
The motorcycle black madonna
Two-wheeled gypsy queen
And her silver-studded phantom cause
The gray flannel dwarf to scream
As he weeps to wicked birds of prey
Who pick up on his bread crumb sins
And there are no sins inside the Gates of Eden.
The kingdoms of Experience
In the precious wind they rot
While paupers change possessions
Each one wishing for what the other has got
And the princess and the prince
Discuss what's real and what is not
It doesn't matter inside the Gates of Eden.
The foreign sun, it squints upon
A bed that is never mine
As friends and other strangers
From their fates try to resign
Leaving men wholly totally free
To do anything they wish to do but die
And there are no trials inside the Gates of Eden.
At dawn my lower comes to me
And tells me of her dreams
With no attempts to shovel the glimpse
Into the ditch of what each one means
At times I think there are no words
But these to tell what's true
And there are no truths outside the Gates of Eden.
Commodores : NightShift (1985)
Marvin, he was a friend of mine
And he could sing a song
His heart in every line
Marvin sang of the joy and pain
He opened up our minds
And I still can hear him say
Aw, talk to me so you can see
What's going on
Say you will sing your songs
Forevermore, evermore
Gonna be some sweet sounds coming down
On the nightshift
I bet you're singing proud
Oh, I bet you'll pull a crowd
Gonna be a long night, it's gonna be all right
On the nightshift
Oh you found another home, I know you're not alone
On the nightshift
Jackie, hey what you doing now
It seems like yesterday
When we were working out
Jackie, you set the world on fire
You came and gifted us
Your love it lifted us higher and higher
Keep it up and we'll be there
At your side
Oh say you will sing your songs
Forevermore, evermore
Gonna be some sweet sounds coming down
On the nightshift
I bet you're singing proud
Oh, I bet you'll pull a crowd
Gonna be a long night, it's gonna be all right
On the nightshift
Oh you found another home, I know you're not alone
On the nightshift
Gonna miss your sweet voice, that soulful noise
On the nightshift
We all remember you
Ooh, your songs are coming through
At the end of a long day it's gonna be okay
On the nightshift
You found another home, I know you're not alone
On the nightshift
Sunday, May 25, 2008
Nirvana : The Man Who Sold The World (1995)
We passed upon the stair
We spoke of was and when
Although I wasn't there
He said I was his friend
Which came as a surprise
I spoke into his eyes
I thought you died alone
A long long time ago
Oh no, not me
We never lost control
You're face to face
With the man who sold the world
I laughed and shook his hand
And made my way back home
I searched for form and land
For years and years I roamed
I gazed I gazed I stared
We walked a million hills
We must have died alone,
A long long time ago
Who knows?
Not me
I never lost control
You're face to face
With the Man who Sold the World
Guns'n Roses : Don't Cry (1990)
Talk to me softly
There's something in your eyes
Don't hang your head in sorrow
And please don't cry
I know how you feel inside I've
I've been there before
Somethin's changin' inside you
And don't you know
Don't you cry tonight
I still love you baby
Don't you cry tonight
Don't you cry tonight
There's a heaven above you baby
And don't you cry tonight
Give me a whisper
And give me a sigh
Give me a kiss before you
tell me goodbye
Don't you take it so hard now
And please don't take it so bad
I'll still be thinkin' of you
And the times we had...baby
And don't you cry tonight
Don't you cry tonight
Don't you cry tonight
There's a heaven above you baby
And don't you cry tonight
And please remember that I never lied
And please remember
how I felt inside now honey
You gotta make it your own way
But you'll be alright now sugar
You'll feel better tomorrow
Come the morning light now baby
And don't you cry tonight
An don't you cry tonight
An don't you cry tonight
There's a heaven above you baby
And don't you cry
Don't you ever cry
Don't you cry tonight
Baby maybe someday
Don't you cry
Don't you ever cry
Don't you cry
Tonight
Eric Clapton : Layla (Unplugged)
Majnoun Layla!!
boomp3.com
What'll you do when you get lonely
And nobody's waiting by your side?
You've been running and hiding much too long.
You know it's just your foolish pride.
Layla, you've got me on my knees.
Layla, I'm begging, darling please.
Layla, darling won't you ease my worried mind.
I tried to give you consolation
When your old man had let you down.
Like a fool, I fell in love with you,
Turned my whole world upside down.
Layla, you've got me on my knees.
Layla, I'm begging, darling please.
Layla, darling won't you ease my worried mind.vv
Let's make the best of the situation
Before I finally go insane.
Please don't say we'll never find a way
And tell me all my love's in vain.
Layla, you've got me on my knees.
Layla, I'm begging, darling please.
Layla, darling won't you ease my worried mind.
boomp3.com
What'll you do when you get lonely
And nobody's waiting by your side?
You've been running and hiding much too long.
You know it's just your foolish pride.
Layla, you've got me on my knees.
Layla, I'm begging, darling please.
Layla, darling won't you ease my worried mind.
I tried to give you consolation
When your old man had let you down.
Like a fool, I fell in love with you,
Turned my whole world upside down.
Layla, you've got me on my knees.
Layla, I'm begging, darling please.
Layla, darling won't you ease my worried mind.vv
Let's make the best of the situation
Before I finally go insane.
Please don't say we'll never find a way
And tell me all my love's in vain.
Layla, you've got me on my knees.
Layla, I'm begging, darling please.
Layla, darling won't you ease my worried mind.
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Thursday, May 22, 2008
Jacques Brel : Les Vieux (1964)
C'est très beau, triste, réaliste, humain, c'est Brel!!!
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
Charles Aznavour : Je Taime A.I.M.E (1994)
Je t'écris c'est plus romantique
Comme un amant du temps jadis
Sur un papier couleur de lys
A l'encre bleue, et je m'applique
Quand ma plume, manque de chance,
Fait en sortant de l'encrier
Une tache sur le papier
Que je déchire et recommence
Je t'aime A.I.M.E.
T'aime le cœur en feu
Faut-il un X à feu ?
Ça me pose un problème
Allez je barre feu
Mais je garde je t'aime
Je t'aime A.I.M.E.
Simplement j'y ajoute
Ces mots "A la folie"
Mais soudain j'ai un doute
Folie avec un L
Un seul L ou bien deux ?
Deux ailes serait mieux
Tellement plus jolies
Et bien sûr plus vivant
Vivant, comme une envie
Que le bonheur agrafe
Comme un papillon bleu
Au cœur d'un amoureux
Inquiet de l'orthographe
A l'école j'étais le cancre
Dont on ne pouvait rien tirer
Guettant l'heure de la récré
L'œil fixe et les doigts tachés d'encre
Aujourd'hui je me désespère
J'ai des lacunes et je le sais
Mais amoureux il me vient des
Velléités épistolaires
Je t'aime A.I.M.E.
Et je n'ai foi qu'en toi
Comment écrire foi
Privé d'un dictionnaire
Il y a tant de fois
Dans le vocabulaire
Je peine et je m'en veux
Allez je place un S
Mieux vaut peut-être un E
Franchement ça me stresse
Et mon foie fait des nœuds
Des heures d'affilée
Penché sur le papier
Je corrige et rature
Puis j'envoie tout valser
Maudissant l'écriture
Ecœuré j'abandonne
Au diable mon stylo
Je dirais tous ces mots
Tranquille au téléphone
Je prends le combiné
Compose un numéro
Je n'ai plus de problèmes
Allo, amour, allo
Oui oui c'est encore moi
Pour la énième fois
Qui t'appelle, tu vois
Pour te dire : "Je t'aime"
Wednesday, May 21, 2008
Lionel Richie : Hello (1984)
Encore plus de nostalgie et de beaux souvenirs!!!!
I've been alone with you inside my mind
And in my dreams I've kissed your lips a thousand times
I sometimes see you pass outside my door
Hello, is it me you're looking for?
I can see it in your eyes, I can see it in your smile
You're all I've ever wanted and my arms are open wide
'Cause you know just what to say and you know just what to do
And I want to tell you so much, I love you
I long to see the sunlight in your hair
And tell you time and time again, how much I care
Sometimes I feel my heart will overflow
Hello, I've just got to let you know
'Cause I wonder where you are and I wonder what you do
Are you somewhere feeling lonely or is someone loving you?
Tell me how to win your heart for I haven't got a clue
But let me start by saying, I love you
Hello, is it me you're looking for?
'Cause I wonder where you are and I wonder what you do
Are you somewhere feeling lonely or is someone loving you?
Tell me how to win your heart for I haven't got a clue
But let me start by saying, I love you
Frankie Goes To Hollywood : Relax (1983)
Nostalgie, nostalgie mais attention interdit au moins de 18 ans :)
Oh oh
Wee-ell-now!
Relax dont do it
When you want to go to it
Relax dont do it
When you want to come
Relax dont do it
When you want to come
When you want to come
Relax dont do it
When you want to to go to it
Relax dont do it
When you want to come
Relax dont do it
When you want to suck it to it
Relax dont do it
When you want to come
Come-oh oh oh
But shoot it in the right direction
Make making it your intention-ooh yeah
Live those dreams
Scheme those schemes
Got to hit me
Hit me
Hit me with those laser beams
Im coming
Im coming-yeah
Relax dont do it
When you want to go to it
Relax dont do it
When you want to come
Relax dont do it
When you want to suck it to it
Relax dont do it (love)
When you want to come
When you want to come
When you want to come
Come-huh
Get it up
The scene of love
Oh feel it
Relax relax relax
Higher higher relax
Nows the time, its party time
Hey
Sunday, May 4, 2008
Charles Aznavour : Mourir d'aimer (1971)
La meilleure façon de mourir, n'est ce pas?
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Les parois de ma vie sont lisses
Je m'y accroche mais je glisse
Lentement vers ma destinée
Mourir d'aimer
Tandis que le monde me juge
Je ne vois pour moi qu'un refuge
Toute issue m'étant condamnée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
De plein gré s'enfoncer dans la nuit
Payer l'amour au prix de sa vie
Pécher contre le corps mais non contre l'esprit
Laissons le monde à ses problèmes
Les gens haineux face à eux-mêmes
Avec leurs petites idées
Mourir d'aimer
Puisque notre amour ne peut vivre
Mieux vaut en refermer le livre
Et plutôt que de le brûler
Mourir d'aimer
Partir en redressant la tête
Sortir vainqueur d'une défaite
Renverser toutes les données
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Comme on le peut de n'importe quoi
Abandonner tout derrière soi
Pour n'emporter que ce qui fut nous, qui fut toi
Tu es le printemps, moi l'automne
Ton cœur se prend, le mien se donne
Et ma route est déjà tracée
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Mourir d'aimer
Charles Aznavour : J'aime Paris Au mois de Mai (1964)
J'aime Paris au mois de mai
Quand les bourgeons renaissent
Qu'une nouvelle jeunesse
S'empare de la vieille cité
Qui se met à rayonner
J'aime Paris au mois de mai
Quand l'hiver le délaisse
Que le soleil caresse
Ses vieux toits à peine éveillés
J'aime sentir sur les places
Dans les rues où je passe
Ce parfum de muguet que chasse
Le vent qui passe
Il me plaît à me promener
Par les rues qui s'faufilent
A travers toute la ville
J'aime, j'aime Paris au mois de mai
J'aime Paris au mois de mai
Lorsque le jour se lève
Les rues sortant du rêve
Après un sommeil très léger
Coquettes se refont une beauté
J'aime Paris au mois de mai
Quand soudain tout s'anime
Par un monde anonyme
Heureux de voir le soleil briller
J'aime quand le vent m'apporte
Des bruits de toutes sortes
Et les potins que l'on colporte
De porte en porte
Il me plaît à me promener
Dans les rues qui fourmillent
Tout en draguant les filles
J'aime, j'aime Paris au mois de mai
J'aime Paris au mois de mai
Avec ses bouquinistes
Et ses aquarellistes
Que le printemps a ramenés
Comme chaque année le long des quais
J'aime Paris au mois de mai
La Seine qui l'arrose
Et mille petites choses
Que je ne pourrais expliquer
J'aime quand la nuit sévère
Etend la paix sur terre
Et que la ville soudain s'éclaire
De millions de lumières
Il me plaît à me promener
Contemplant les vitrines
La nuit qui me fascine
J'aime, j'aime Paris au mois de mai
Charles Aznavour : Tout s'en sa (1968)
Tout s'en va, tout se meurt
Tu ne crois plus à notre bonheur
Et tu deviens sans raison ni cause
Nerveuse et morose, Rose, Rose
Rose, Rose, ah oui ! Je me souviens
J'avais quoi, dix-sept ans, toi peut-être un peu moins
Quand tu séchais tes cours et venait le matin
Pour m'apporter ton cœur comme un bouton de rose
Rose, Rose, amour de mon passé
Quand tu venais me voir dans ma chambre au grenier
Je trouvais que ta peau sentait le foin mouillé
Et quand je t'embrassais.... mais ça c'est autre chose
Tout s'en va, tout se meurt
Tu veux fermer ta porte à mon cœur
J'entends déjà le vent qui se lève
Pour chasser mes rêves, Ève, Ève
Ève, Ève encore un souvenir
Qui m'a brûlé le cœur avant que de faiblir
J'ai cru devenir fou, j'ai voulu en mourir
Mais le temps guérit tout, un jour sans crier gare
Ève, Ève à mordre follement
Dans le fruit de l'amour, on se brise les dents
Si tu m'as fait du mal j'ai conservé pourtant
Le souvenir des jours... je crois que je m'égare
Tout s'en va, tout se meurt
Je sens qu'en moi s'installe la peur
Tu as déjà bouclé ta valise
Et je réalise, Lise, Lise
Lise, Lise, où es-tu aujourd'hui
Toi qui mourais le jour pour renaître la nuit
Toi qui marchais pieds nus en rêvant sous la pluie
Abhorrant le soleil mais adorant la neige
Lise, Lise et tes cheveux mouvants
Fantasque, inattendue, mi-femme et mi-enfant,
Qui tombais dans mes bras parfois en sanglotant
Ou en riant très fort... voyons où en étais-je ?
Tout s'en va, tout se meurt
Je ne suis plus qu'une ombre en ton cœur
Et je vois bien qu'en toi tout s'apprête
Pour d'autres conquêtes.... Kate, Kate
Kate, Kate à l'accent que j'aimais
Qui malgré ses efforts lorsqu'elle s'exprimait
Ne pouvait s'empêcher d'écorcher le français
Qui bien qu'étant anglaise était pourtant d'argile
Kate Kate avait mille trésors
Et des taches de rouille agrémentaient son corps
Comme si ses parents l'avaient laissée dehors
Trop longtemps sous la pluie... les bonheur est fragile
Tout s'en va, tout se meurt
Mais le printemps revient en vainqueur
Les bras chargés de rêves et de fleurs
Et sèche nos pleurs
Et sème en nos cœurs
Ses grains de folie
Ainsi va la vie.
Saturday, May 3, 2008
Jacques Brel : La Quête
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.
George Moustaki : Ma Solitude (1966)
Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude
Je m'en suis fait presqu'une amie
Une douce habitude
Ell' ne me quitte pas d'un pas
Fidèle comme une ombre
Elle m'a suivi ça et là
Aux quatre coins du monde
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Quand elle est au creux de mon lit
Elle prend toute la place
Et nous passons de longues nuits
Tous les deux face à face
Je ne sais vraiment pas jusqu'où
Ira cette complice
Faudra-t-il que j'y prenne goût
Ou que je réagisse?
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Par elle, j'ai autant appris
Que j'ai versé de larmes
Si parfois je la répudie
Jamais elle ne désarme
Et si je préfère l'amour
D'une autre courtisane
Elle sera à mon dernier jour
Ma dernière compagne
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Georges Brassens : Les Copains d'abord (1964)
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la littérature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord
C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord
C'étaient pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur credo, leur confiteor
Aux copains d'abord
Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lançaient des S.O.S.
On aurait dit des sémaphores
Les copains d'abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait à bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qui ait tenu le coup
Qui n'ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
Wednesday, April 16, 2008
Saturday, April 12, 2008
ام كلثوم : أمل حياتي
كلمات أحمد شفيق كامل ألحان محمد عبد الوهاب
أمل حياتي يا حب
غالي ما ينتهيش
يا أحلى غنوه سمعها
قلبي ولا تتنسيش
خد عمري كله بس
النهارده خليني اعيش
خليني جنبك .. في حضن قلبك
وسيبني أحلم ياريت
زماني ما يصحنيش
أمل حياتي عينيه
يا أغلى مني عليه
يا حبيب امبارح
وحبيب دلوقتي
يا حبيبي لبكره
ولأخر وقتي
احكي لي .. قوللي
أيه من الأمان ناقصني تاني
وانا بين اديك
عمري ما دقت حنان في حياتي
زي حنانك
ولا حبيت يا حبيبي حياتي
إلا عشانك
وقابلت آمالي وقابلت الدنيا
وقابلت الحب
أول ما قبلتك واديتك قلبي
يا حياة القلب
أكثر م الفرح ده ما حملش
أكثر م اللي انا فيه ما اطلبش
بعد هنايا معاك يا حبيبي
لو راح عمري أنا ماندمش
وكفاية أصحى على
شفايفك بتقوللي عيش
أسمعها غنوة تقول
لحبي ما ينتهيش
خليني جنبك
في حضن قلبك
وسيبني أحلم ياريت
زماني ما يصحنيش
ياللي حبك
خلا كل الدنيا حب
ياللي قرب
صحى عمر وصحى قلب
وانت معايا يصعب عليه
رمشة عنيه ولا حتى ثانية
يصعب عليه ليغيب جمالك
ويغيب دلالك ولو شوية
قد كده باشتاق إليك
قد كده ملهوف عليك
نفسي أنده لك بكلمه
ما تقالتش لحد تاني
كلمه قد هواك ده كله
قد أشواقي وحنان
يكلمة زيك
واللي زيك فين
ده انت زيك
ما اتخلقش اتنين
وكفاية أصحى على
شفايفك بتقولي عيش
أسمعها غنوة تقول
لحبي ما ينتهيش
خليني جنبك
ف حضن قلبك
وسيبني أحلم ياريت
زماني ما يصحنيش
يا حبيبي مهما طال عمري معاك
برضه أيامه قليله
دي السعادة والحنان في هواك
ما تقضيهاش أجيال طويله
حبك يا حبيبي
ملا قلبي وفكري
بينور ليلي
ويطول عمري
بيزيد.. بيزيد في غلاوته
دايماً بيزيد
وتملي جديد في حلاوته
وتمللي جديد
إنت خليتني أعيش الحب
وياك ألف حب
كل نظره إليك بحبك
من جديد وأفضل احب
أنا حبيت في عنيك الدنيا
كل الدنيا حتى عوازلي أو حسادي
كل الناس حلوين
في عينه حلوين
طول ما عنيه شايفه
الدنيا وانت قصادي
وأنام وأصحى على
شفايفك بتقوللي عيش
أسمعها غنوه
تقول لحبي ما تنتهيش
خليني جنبك
في حضن قلبك
وسيبني أحلم ياريت
زماني ما يصحنيش
Tuesday, February 19, 2008
George Moustaki : Le Temps De Vivre
Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie
Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis
Viens, écoute ces mots qui vibrent
Sur les murs du mois de mai
Ils nous disent la certitude
Que tout peut changer un jour
Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis
Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie
Georges Brassens : Les Amoureux Des Bancs Publics (1952)
Mon cousin Azwaw m'inspire :)
Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
A Azwaw: Georges Brassens- La Mauvaise Réputation
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j'croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J'lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s'retrouv' par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d'viner l'sort qui m'est promis,
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
Wednesday, January 23, 2008
Georges Moustaki : le Métèque
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir
Georges Moustaki : Requiem Pour N'importe Qui
Il est mort connue du bois sec.
Ça pouvait être n'importe qui,
Un enfant de l'Andalousie
Ou un frère du soldat Schveik.
Il est mort, la guerre est finie.
On lui fait des funérailles,
Chacun retourne à son travail.
Il est mort et je suis en vie.
Il est mort comme un feu de paille,
ça s'est passé très loin d'ici.
C'est loin l'Afrique et loin l'Asie,
Des mercenaires et ses G.I.
Il est mort de n'avoir su vivre
Quand il fallait vivre à genoux,
Noyé de sang, noyé de boue.
La mort enfin l'a rendu libre.
Il est mort comme du bois sec.
Ça pouvait être n'importe qui,
Le frère de Théodoraki,
Un enfant de Zorba le Grec.
Il est mort, je suis en exil
Et je meurs un peu avec lui,
Chaque fois que tombe la nuit
Sur le soleil du mois d'avril.
Il est mort comme du bois sec.
Ça pouvait être n'importe qui,
Le frère de Théodoraki,
Un enfant de Zorba le Grec.
Il est mort, je suis en exil
Et je meurs un peu avec lui,
Chaque fois que tombe la nuit
Sur le soleil du mois d'avril.
Il est mort, pitié pour ses cendres.
Ce n'est ni l'heure ni l'endroit
Pour demander des comptes à rendre,
Mais les mots viennent malgré moi.
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